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Le but de la profession, n'est pas de redonner son aspect d'origine à l’œuvre, mais de prolonger sa durée de vie tout en lui rendant sa lisibilité.
Chaque peinture est unique, il y a autant de traitements possibles que d’œuvres. Une intervention bénéfique pour une, peut se révéler néfaste pour une autre. Son état, ses antécédents, son environnement, son histoire sont autant d'éléments à prendre en compte dans les choix de conservation-restauration. Elle a une existence et un vécu qui s'étale dans le temps passé, présent et futur. L'acte du conservateur-restaurateur est une passerelle à l'intérieur de cette chronologie. |
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Lisibilité Permettre à l'image de délivrer l'essentiel de son iconographie. |
Intégrité Ne pas fausser les intentions premières de l'artiste, qu'elles soient techniques, iconographiques ou esthétiques. |
Réversibilité Permettre à l’œil avisé de déceler et de pouvoir retravailler une ancienne restauration. |
Les techniques artistiques du peintre sont en constante évolution en fonction de l'époque, des recherches techniques, esthétiques, iconographiques, la mobilité, l'immobilité de l’œuvre en tant qu'objet de représentation.
Cependant certaines matières et matériaux sont récurrents dans la composition des peintures de chevalet ou murales. Cette succession de couches de matériaux, de nature diverse qui compose l’œuvre se nomme la stratigraphie. Chacune d'entre elle est différente d'une œuvre à l'autre et ne réagira pas de la même manière au temps qui passe. |
Anonyme polonais, "le peintre et sa famille", huile sur toile, 21,5x17,7cm, XVIIIe s., Musée National de Varsovie
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